Sujets

jeudi 24 novembre 2011

Planète Mars: Curiosity cherchera seulement si la vie a été possible un jour

Le cratère Gale à l'intérieur duquel doit se poser Curiosity
© Nasa/JPL/Esa/DLR/FU Berlin/MSSS
Dans quelques jours commencera la mission Mars Science Laboratory dont l'objectif principal est de déterminer si la Planète rouge a été habitable par le passé. En revanche, la Nasa n’a pas jugé utile de doter le rover Curiosity d’instruments capables de débusquer des traces de vie actuelles. À moins qu'un organisme de quelques centimètres ne vienne gambader devant une caméra...Curiosity succède aux rovers Spirit et Opportunity de la mission MER que la Nasa a fait atterrir en 2004. En révélant l’existence d’environnements humides dans le passé de la planète, ils ont ouvert la voie à la mission Mars Science Laboratory (MSL). Avec les données fournies par les sondes en activité autour de la planète, de nombreux scientifiques ont acquis la certitude que cette planète a très vraisemblablement pu être propice à la vie à une certaine époque.Cette nouvelle mission, dont le lancement est prévu le 29 novembre, vise à déterminer si la vie a pu exister sur la planète Mars, à caractériser son climat, mieux connaître les processus géologiques et préparer l’exploration humaine de Mars. L’hypothèse d'une vie actuelle est d'emblée négligée, voire rejetée par la Nasa. Le seul objectif en liaison avec l'exobiologie est donc la recherche de conditions passées ayant pu permettre l'existence de la vie, et non de la recherche de la vie elle-même.Comme l’explique la Nasa, Curiosity doit « déterminer la nature et l'inventaire des composés carbonés organiques et identifier les éléments qui peuvent enregistrer les actions de processus relevant de la biologie ». Le rover n'embarque cependant aucune expérience visant à détecter une forme de vie actuelle, comme la mission Viking en son temps.Le parti pris de la mission est de considérer que même si cette vie a existé, elle a disparu ou est indétectable directement. Ainsi, la camera en champ proche (Mahli) est, par exemple, inapte à déceler une trace microbienne ou des microfossiles. Sa résolution maximale est de l'ordre de 15 microns, soit 0,015 mm. Pourtant, en raison du site choisi (le cratère Gale, autrefois inondé assez longuement pour que des dépôts sédimentaires s'y soient sans doute produits), on ne peut négliger le fait que des fossiles macroscopiques puissent être découverts par les cameras du rover. Si tant est qu'ils existent car rares sont les scientifiques à penser que la vie sur Mars ait pu aller jusqu'à de telles formes macroscopiques.

Reste que ce parti pris n’est pas non plus dénué de bon sens. La vie en surface sur Mars est très vraisemblablement impossible. Dans une atmosphère à très faible pression (un millième de celle régnant à la surface de la Terre), avec une stérilisation permanente par les radiations solaires et spatiales et un environnement acide, aucune forme de vie terrestre connue ne pourrait y survivre.Enfin, parmi les instruments embarqués, c'est Sam (Sample Analysis at Mars, un ensemble d’instruments et d’outils de manipulation d’échantillons) qui est le plus susceptible de détecter des déséquilibres isotopiques de certains atomes, par exemple le carbone du CO2 ou du méthane martien (dont l'origine reste mystérieuse), et qui pourraient témoigner d'une activité biologique.En conclusion, si la vie ancienne a existé à foison sur Mars, Curiosity devrait la trouver. Mais si elle s'est réfugiée actuellement dans les profondeurs du sol ou bien si les traces d'une vie passée ont été balayées de la surface par l'érosion et les radiations, nous ne verrons rien.

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences

mardi 22 novembre 2011

L'astéroïde 2011 WP4 passera à 0.0045 AU de la Terre le 24 novembre

L'astéroïde 2011 WP4 découverte le 18 novembre passera à 0.0045 AU de la Terre le 24 novembre prochain 
Condition Code: 8 (orbite très incertaine) Estimé à 20 mètres de diamètre. Aucune alerte n'est émise cependant.
Graphique de son orbite sur JPL NASA



lundi 21 novembre 2011

Trajectoire mystère de la sonde russe Phobos Grunt

Sonde Spatial Russe Phobos Grunt

Le mystère s'épaissit sur le destin de la sonde russe Phobos Grunt. Après sa mise en orbite par une fusée Zénit, elle devait allumer son moteur Fregat et partir vers Mars. Mais elle est depuis encalminée en orbite terrestre et tous les efforts pour comprendre la panne ou réveiller le moteur sont restés vains.
Or, ce matin, une nouvelle suprenante est annoncée par Novosti : l'évolution sur son orbite de la sonde est mystérieuse. En effet, en l'absence de toute propulsion, elle devrait simplement suivre les lois de la gravitation et voir son altitude diminuer tant pour son périgée (point le plus près de la Terrre) que pour son apogée (point le plus éloignée). Le deuxième étage du lanceur Zenit-2SB, qui évoluait sur la même orbite avec la sonde après le lancement, poursuit ainsi toujours sa chute à une vitesse d'environ 4 km par jour. Il devrait entrer dans les couches denses de l'atmosphère terrestre entre le 24 et le 27 novembre, car, à partir de 180 km d'altitude, la chute s'accélère brusquement.
D'après les calculs et observations radar ou optique du commandement spatial de l'armée américaine, la sonde Phobos-Grunt, elle, ne suit pas cette chute. Elle évoluait hier sur une orbite d'un périgée de 209,2 km contre 207,7 km lundi et de 206,6 km le 9 novembre ! Dans le même temps, l'apogée de son orbite n'a cessé de diminuer - de 342 km depuis le lancement à 331,8 km mardi matin. Des valeurs confirmées par un observateur italien, Simone Corbellini, pour qui l'apogée de Phobos Grunt a diminué de 342 km à 334 km depuis le 9 novembre, alors que le périgée a augmenté de 206,6 km à 207,8 km.
«Si la sonde évoluait passivement, ce serait impossible. Des facteurs non-gravitationnels sont donc à prendre en compte. Un appareil en chute non contrôlée doit perdre de l'énergie (…) et le périgée de son orbite doit diminuer. Mais ce n'est pas le cas», a indiqué un représentant de l'industrie spatiale russe à l'agence Novosti.
Quels facteurs non gravitationnels ? Est-ce qu'un moteur fonctionne tout doucement ? Le Frégat ?, ce serait bizarre. Un de ceux utilisés pour corriger l'attitude de la sonde ?Mystère.
Si la sonde ne prend pas son départ vers Mars et perd de l'altitude, alors le crash sera inéluctable. Le patron de Roscomos l'annonce pour janvier 2012. Phobos-Grunt a été mis en orbite avec une inclinaison de 51,4 degrés. La trajectoire de la sonde peut la conduire n'importe où à l'intérieur d'une zone symétrique à l’équateur de plus de 11.000 km de large autour de la planète : la moitié de l’Amérique du Nord et du Sud, toute l’Australie, toute l’Afrique et la moitié de l’Eurasie. Ironiquement, Moscou n'en fait pas partie. Comme la sonde de 13 tonnes emporte plus de 7 tonnes d'ergols qui exploseront à très haute altitude, seuls de petits morceaux arriveront au sol ou dans l'océan.

La NASA le lancement de Curiosity est retardé de 24 heures

La NASA a annoncé avoir retardé de 24 heures au 26 novembre le lancement de son robot d'exploration Curiosity vers Mars, où il recherchera durant près de deux ans des signes de vie passée.

Curiosity ou «Mars Science Laboratory» (MSL) est un robot de 900 kilos et de près de deux
mètres de haut, monté sur six roues et doté des équipements les plus lourds et les plus
complexes jamais envoyés sur une autre planète.

Le lancement depuis Cap Canaveral en Floride à bord d'une fusée Atlas V est désormais prévu à 10h02 samedi 26 novembre à l'ouverture d'une fenêtre de tir de 1h43, précise la Nasa dans un communiqué publié sur son site internet.

Ce report permettra à l'équipe technique de remplacer une batterie qui alimente le système d'urgence permettant de détruire la fusée en vol en cas de mauvais fonctionnement.
Curiosity, dont le coût est estimé à 2,5 milliards $ dont 1,8 milliard de développement, devrait se poser sur Mars en août 2012 au pied d'une montagne de cinq kilomètres de haut à l'intérieur du cratère Gale, qui mesure 155 km de diamètre.
Curiosity ou «Mars Science Laboratory» (MSL) est un robot de 900 kilos et de près de deux mètres de haut, monté sur six roues et doté des équipements les plus lourds et les plus complexes jamais envoyés sur une autre planète.
Agence France-Presse
Washington

dimanche 20 novembre 2011

Activité Solaire du 12 novembre 2011

Un filament de magnétisme de plus de 700 000 km de long au nord du soleil.


La NASA Solar Dynamics Observatory a photographié la vaste structure au cours des premières heures du 12 novembre. Le filament est lestée par du plasma solaire. S'il éclate, comme ses filaments sont enclins à le faire, il pourrait descendre au-dessous de la surface stellaire, déclenchant une explosion. Ou il pourrait voler vers le haut, lançant des fragments de lui-même dans l'espace. Les astronomes amateurs avec des télescopes solaires sont encouragés à surveiller la région pour les développements. Comme prévu, une éjection de masse coronale (CME) a frappé le champ magnétique terrestre le 12 novembre à environ 06h00 TU. L'impact a été faible, cependant, il n'est donc pas encore clair si l'événement produise des orages géomagnétiques ou des aurores boréal.

samedi 19 novembre 2011

Documentaire sur les galaxie les voie lactée


Image de notre galaxie "La voie lactée"

Les scientifiques estiment que la voie lactée s'est formée il y a 13,2 milliards d'années

La Voie lactée (appelée aussi « notre galaxie », ou parfois simplement « la Galaxie », avec une majuscule) est le nom de la galaxie dans laquelle se situe le Système solaire (dont la Terre, notamment). Elle est partiellement visible dans de bonnes conditions d’observation (absence de pollution lumineuse), notamment sous les tropiques, sous la forme d’une bande plus claire dans le ciel nocturne. Comme nous sommes en son sein, et plus précisément à sa périphérie, il est difficile de connaître sa forme exacte, mais l’on sait qu’elle est assez semblable à celle de la Galaxie d’Andromède. Il s’agit donc d’une galaxie spirale, mais il est difficile d’établir s’il s’agit d’une galaxie spirale ordinaire ou d’une galaxie spirale barrée, son noyau présentant une barre de faible extension découverte en 1991. Le type de spirale (a, b ou c selon le degré d’ouverture des bras) est lui aussi difficile à déterminer du fait que nous n’avons pas de vue externe de notre galaxie. Divers arguments favorisent des bras plutôt fermés (b) ou plutôt ouverts (c), aussi son type est-il considéré comme étant S(B)bc.

Sa forme générale est un disque de 80 000 années-lumière de diamètre comportant un bulbe central, lui-même entouré d’un halo sphérique de faible densité de 100 000 al (30 kpc) de diamètre. Elle contient entre 200 et 400 milliards d’étoiles, dont le Soleil, pour une masse totale évaluée de l’ordre de plusieurs centaines de milliards de masses solaires.

Compte tenu de la position très excentrée du Système solaire, les étoiles les plus éloignées de notre galaxie sont distantes d’environ 78 000 années-lumière, alors que l’étoile la plus proche du Soleil, Proxima Centauri, se trouve à 4,22 années-lumière.

La dénomination « voie lactée » désignait d’abord uniquement la partie observable à l’œil nu de notre galaxie qui crée la bande blanchâtre tracée dans le ciel nocturne par le disque galactique, mais elle est maintenant fréquemment utilisée pour désigner toute notre galaxie : elle s’écrit alors « Voie lactée » avec une majuscule, comme la Galaxie (notre galaxie) ou le Soleil (le soleil).  
Plus d'information

Premier vidéo de l'Astéroide 2005 YU55 du 8 novembre 2011


Un astéroïde de 400 mètres de largeur c'est approcher à 324 600 km de la Terre mardi le 8 novembre 2011 à 18 h 28 HNE. 


Il se trouvera alors à 0,85 fois la distance de la Terre à la Lune. La NASA avais estimé qu’il n’y avais aucun danger de collision avec la Terre ou la Lune. L’astéroïde se trouvais sur une orbite qui le fait passer à intervalles réguliers dans le voisinage de la Terre. Mais le mardi 8 nonvembre 2011 il à croisé au plus près de notre planète depuis au moins 200 ans. L’objet céleste baptisé 2005 YU55 est de la taille d’un porte-avions. C’est le plus gros astéroïde à visiter le voisinage.


vendredi 18 novembre 2011

L'activité solaire

Il se passe beaucoup de choses sur le Soleil en ce moment, surtout si l’on tient compte du fait qu’il y a encore un an, il sortait tout juste d’une période de calme inhabituellement prolongée. Sur cette image prise la semaine passée, on remarque de nombreuses caractéristiques intéressantes, dont le plus grand groupe de taches jamais observé : AR 1339, sur la droite de l’image. Celle-ci a été enregistrée au travers un filtre H-Alpha qui ne laisse passer qu’une petite partie du spectre lumineux, passée en négatif puis traitée en fausses couleurs. L’essentiel de la surface du Soleil apparaît recouverte de jets de gaz chauds appelés spicules. L’éclaircissement graduel de l’image en allant vers les bords du Soleil est dû à l’absorption accrue par le gaz solaire relativement froid et appelée assombrissement au limbe (les valeurs de brillance ont été inversées lors du passage au négatif). Un peu partout au-dessus de la circonférence solaire, plusieurs protubérances scintillantes font saillie, tandis qu'elles se confondent avec le disque se manifestent sous la forme de virgules claires. Mais les formations visuellement les plus intéressantes restent sans doute les enchevêtrements magnétiques formant les régions actives où se trouvent les taches. Le champ magnétique de notre étoile devrais atteindre un maximum d’activité au cours des prochaines années, cette activité accrue engendrera sans doute bien des opportunités de voir le disque solaire présenter un aspect aussi tourmenté, voire plus encore.




jeudi 17 novembre 2011

La Nébuleuse IRAS 17163-3907

La Nébuleuse IRAS 17163-3907
Des astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO) ont photographié une étoile "hypergéante jaune" qu'ils ont baptisée "nébuleuse de l'oeuf au plat" en raison de son coeur bien rond et beaucoup plus vif que son "blanc" aux contours brouillés. Derrière ce surnom loufoque, l'étoile officiellement recensée comme IRAS 17163-3907 possède des caractéristiques exceptionnelles: elle est un millier de fois plus grosse que notre Soleil et son éclat environ 500.000 fois plus vif. Sans ces spécificités hors-norme, la nébuleuse, éloignée de 13.000 années lumière, n'aurait sans doute pas pu être observée depuis la Terre, même par le Très grand télescope VLT de l'ESO situé dans le désert d'Atacama, au Chili. Les "hypergéantes jaunes" sont une classe d'étoiles colossales et très actives qui éjectent des poussières et des gaz formant l'enveloppe de la nébuleuse. Elles finissent leur vie dans une explosion spectaculaire, sous forme de supernovae. En observant une rare hypergéante jaune, les astronomes ont découvert un gigantesque «oeuf sur le plat » Très difficile à observer dans le rayonnement visible, l’étoile IRAS 17163-3907 est l’une des 30 étoiles les plus brillantes dans l’infrarouge. Les récentes observations réalisées VISIR installé sur le Very Large Telescope (VLT) ont révélé que la plus proche hypergéante jaune est enfermée à l’intérieur de deux enveloppes distinctes. Les images obtenues évoquent un oeuf sur le plat, allégorie pertinente qui lui vaut désormais ce surnom.